Syndrome démentiel et médiation animale

Résumé de l’article

Dans le cadre d’un dossier spécial : Approches non-médicamentateuses de la maladie d’Alzheimer – plusieurs activités proposées dont la médiation animale

Au bout de plusieurs années de travail avec un chien auprès de personnes atteintes de syndromes démentiels, nous sommes en mesure de porter un premier regard synthétique sur les apports de cette forme de médiation animale. Rigoureusement préparées, les relations entre l’animal et les personnes démentes apparaissent d’emblée comme un moteur important de motivation et de reprise de communication. Au-delà des échanges, y compris de tendresse, qu’ils permettent, ces relations peuvent être également mises à profit pour travailler sur l’amélioration de l’autonomie fonctionnelle (à travers le prendre soin de l’animal) et sur le changement de regards. Des regards : regards des personnes sur elles-mêmes à travers ces nouveaux liens, regards des autres, professionnels et proches, sur les personnes sortant ainsi, souvent, grâce à l’animal, d’une forme d’isolement et d’apathie. Résumé de l’auteur