Description
Pet Dogs as Nonverbal Communication Links in Hospital Psychiatry
Résumé de l’article
1977
Les chiens comme liens de communication non-verbale dans un hôpital psychiatrique.
Pas d’abstract. Cet article est une version corrigée et améliorée d’un autre article : Pet-facilitated psychotherapy in a hospital setting, paru en 1975.
Voici le résumé de cet article :
Les auteurs débutent le propos par le constat d’une pratique de la PFP (« Pet-Facilitated Psychotherapy ») qui se développe de manière peu contrôlée et peu unifiée en terme de méthodes et de moyens d’évaluation. Les auteurs présentent donc l’expérience qu’ils ont mené dans un hôpital psychiatrique et qui impliquait l’utilisation de chiens comme co-thérapeutes. Cette expérience est décrite comme une première dans le genre et les auteurs expliquent l’origine accidentelle de celle-ci : ayant décidés d’étudier les caractéristiques comportementales et psychophysiologiques des chiens pour proposer des modèles transposables à l’humain, ces psychiatres installèrent un espace « canin » au sein de l’hôpital. Alertés de la présence des chiens par des aboiements, certains patients demandèrent à les voir.
Inspirés de la thérapie par le réel (« reality therapy »), les auteurs décidèrent ainsi de proposer de tester la PFP auprès de quelques patients n’ayant pas répondu aux autres formes de thérapie (la PFP est ici adjonctive : les autres formes de thérapie sont maintenues pour les patients). La population de l’étude se composait de 50 patients qui étaient tous très repliés sur eux-mêmes, ne communiquaient pas, n’avaient que très peu d’estime de soi, et présentaient des troubles de dépendance infantile. 3 d’entre eux n’ont pas « répondu » favorablement à la PFP (ils n’ont pas accepté leur animal). Pour les 47 autres, des améliorations ont été notées grâce à la PFP. Essentiellement, une augmentation de l’estime de soi et du sens de la responsabilité a été notée ; ainsi qu’un développement des interactions sociales entre d’une part le patient et le thérapeute, mais aussi entre le patient et les membres du personnel et les autres patients. Chose plutôt rare dans ce type de littérature, les auteurs décrivent également les races de chien avec lesquels ils ont travaillé : plusieurs Fox Terrier, Border Collie et Beagle, un Golden Retriever et un Berger Allemand croisé avec un Husky. Les Fox Terrier semblent être adaptés pour interagir avec des patients plutôt renfermés et en manque d’affection. Pour les adolescents hyperactifs, le berger allemand a semblé plus adéquat.
Les auteurs expliquent qu’ils ont pu filmé certaines sessions de PFP ; ils avaient pour but à la fois de se servir des enregistrements dans le cadre d’une feedback therapy (les patients s’expriment sur ce qu’ils ressentent en se voyant agir avec l’animal) ; et à la fois d’analyser ces enregistrements pour produire des données quantitatives sur les sessions. Ainsi, il a été noté que les temps de réponse des patients aux questions du thérapeute ont été réduits après les sessions de PFP.
Enfin, les auteurs se sont penchés plus particulièrement sur 5 cas ; mais ils n’en mentionnent que 4 dans l’article (sans en préciser la raison). Tous ces cas sont autant d’illustrations du tournant positif qu’a représenté la PFP dans l’évolution de l’état de ces patients.
NB : cet article est agrémenté des détails concernant les données présentées dans l’article de 1975 ; on y trouve notamment les données chiffrées (sous la forme de graphiques) issues de l’analyse des sessions filmées.
Observations
Cf Rapport Modys pour Fondation A&P Sommer
Les Interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques ou éducatives
Inventaire critique et commenté.
Consultation sur place Centre de Documentation
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