Description
Here come the puppies
Résumé de l’article
1991
Voilà les chiots. Le pouvoir du lien homme-animal.
Pas d’abstract.
Résumé :
Quels liens peut-on observer entre des personnes âgées en institution et des animaux ? De quels ordres sont, le cas échéant, les bénéfices de cette rencontre ? Deux institutions ont permis de mener l’enquête : une jouant le rôle de l’expérience, l’autre celui du contrôle.
L’hypothèse testée consiste à dire que la visite hebdomadaire d’animaux domestiques dans une maison de soins pour personnes âgées entraine des effets bénéfiques à plusieurs niveaux : social, personnel, psychologique, mental… tout en diminuant les tendances à la dépression. L’enquête se base sur une armature pré-test/post-test basée sur des interviews et des observations non-participantes.
Le premier pouvoir du chiot (l’animal introduit dans l’institution de l’expérience) fut celui, du fait de se seul apparition, de multiplier le nombre de résidents intéressés par l’enquête. Ceux qui avaient dit non à l’expérimentation se ravisent : « je peux participer finalement ? ». Les chiots sont magiques. Avec eux, 7 des 9 indicateurs de la qualité de vie des participants ont augmenté significativement : les interactions sociales, la fonction psychosociale, le sentiment d’être satisfait de sa vie, les fonctions mentales, la régression de la dépression, les compétences sociales et le bien-être psychologique. Les 2 autres indicateurs ont varié non-significativement. Il s’agit des soins personnels et de la propre conception de son état de santé. En fait le pouvoir du chiot, c’est le pouvoir d’affecter, d’influencer, d’exalter une force, une énergie.
Du point de vue rationnel, le lien homme/animal est devenu une question d’intérêt scientifique. Quel est le pouvoir de ce lien ? Et d’où vient-il ? Francis insiste sur un point. Dans nos sociétés occidentales actuelles, l’homme s’est éloigné de la nature. Or, l’homme est un « être de nature ». L’animal serait notre « nous » naturel, réel. Historiquement, l’homme et l’animal sont étroitement liés. L’animal stimule, réveille des émotions élémentaires.
Ce qui caractérise les institutions de soins, c’est qu’elles sont d’une certaine manière « dépourvues ». Elles sont structurées, organisées, planifiées : elles ont un « objectif organisationnel » qui a tendance, à défaut d’autres composantes plus naturelles, à devenir maître de l’institution. Dans ce contexte, un petit chiot qui lui léchouille la main provoque une montée en flèche émotionnelle chez un vieux patient fatigué. Ce pouvoir impressionnant est celui d’un amour inconditionnel.
Observations
Cf Rapport Modys pour Fondation A&P Sommer
Les Interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques ou éducatives
Inventaire critique et commenté.
Consutation sur place Centre de Documentation
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