A comparison of maltreated children and non-maltreated children on their experiences with animals

Résumé de l’article

Aux USA, Canada et en Europe des études ont montré comment la maltraitance vis à vis des enfants et la maltraitance envers un animal pouvaient cohabiter au sein de la cellule familiale..

Ces études ont permis de montrer que le constat de la maltraitance des animaux dans un foyer devait alerter sur une possible maltraitance des enfants.

A ce jour, il n’y avait pas eu de publication à ce sujet au Japon, les auteurs de cette étude s’attachent donc à étudier les aspects de la relation à l’animal selon que les enfants sont ou non maltraités.

A l’aide du questionnaire sur les expériences positives et négatives avec un animal (BIARE) une enquête fut menée auprès d’un groupe d’enfants maltraités, placés en institution du fait de mauvais traitements familiaux et d’un groupe d’enfants d’une école élémentaire (enfants non maltraités).

Il est apparu que le groupe des enfants maltraités s’impliquaient plus dans des activités avec les animaux et recherchaient le soutien de l’animal. Mais si ces enfants identifiaient mieux la maltraitance à l’animal ils étaient aussi plus enclins à être maltraitants que le groupe des enfants n’ayant pas subi de la maltraitance.

Il en résulte que les services japonais d’aide à la protection de l’enfance qui reconnaissent le bénéfice de la présence animale pour les enfants vulnérables doivent être vigilants sur le fait que le risque de maltraitance animale est latent et qu’ils doivent prendre les nécessaires mesures pour le contrôler.