Description
Pet Therapy
Résumé de l’article
2002
La thérapie par l’animal familier.
Pas d’abstract. Résumé :
L’animal en institution est particulièrement prisé par les jeunes patients. L’utilisation de l’animal peut prendre plusieurs formes : la visite occasionnelle d’un animal qui appartient à l’enfant ; les programmes plus structurés de thérapie assistée par l’animal ; les animaux qui vivent au quotidien dans les lieux de soins. L’intérêt de ces présences aux multiples formes est qu’elles permettent l’interaction. Il existe d’ailleurs un lien particulier entre l’enfant et l’animal, et leur mise en relation permet d’obtenir des gains pour les petits patients aussi bien sur le plan physique que psychologique. Les animaux typiquement utilisés dans ce cadre sont les chiens : ils peuvent intervenir dans différents services.
Il existe un certain nombre d’inconvénients liés à l’entrée de l’animal dans l’institution. Sont soulevées des questions qui ont trait aux allergies, aux morsures, aux transmissions d’infections. Ces effets pervers sont plus volontiers sublimés que réellement documentés par des recherches ou un corpus littéraire. Donowitz considère comme d’autres que si elle est bien encadrée, l’utilisation de l’animal en institution à des fins thérapeutiques procure largement plus de bénéfices qu’elle ne fait courir de risques aux patients. Ce qui est problématique dans les visites d’animaux, c’est moins les enfants (le cas échéant) qui accompagnent l’animal que l’animal lui-même. A la maison, les animaux ne sont pas plus transmetteurs d’infections que les autres habitants du foyer. En institution, l’important est de mettre en place un contrôle rigoureux de l’utilisation de l’animal, en concertation avec les professionnels concernés : médecins, spécialistes des infections, personnel soignant, vétérinaires…
Des principes généraux et des recommandations peuvent être énoncés à ce propos. 1) Les patients à risque doivent être éloignés, ou beaucoup plus strictement encadrés que les autres, de (dans) ces programmes. Il s’agit des patients allergiques, immunodéprimés, blessés, porteurs de dermatites, ou ayant des voies d’abord (cathéter, intraveineuse, drain…). 2) Les animaux participants doivent être entrainés, prévisibles, adaptés. Il existe des programmes certifiés d’entrainement à ces pratiques. L’animal choisi doit également être en bonne santé et lavés avant la mise en relation. Dans le cas des visites, il doit être accompagné d’un minimum de personnes possible (la famille), et la séance doit se dérouler dans un espace confiné et privé, et doit surtout être supervisée par un professionnel de santé. Pour le cas des animaux résidents, on doit s’assurer, sous la responsabilité d’un vétérinaire, de leur bonne santé et de leur hygiène. Certaines espèces animales pouvant porter des organismes qui peuvent infecter l’homme doivent être proscrits. 3) Les recommandations spécifiques invitent à faire intervenir un vétérinaire avant chaque échange animal/enfant. De plus, la présence des animaux doit être interdite dans certains lieux (les cuisines, les salles de préparation des médicaments par exemple, ou auprès des patients isolés). Les patients doivent être lavés après les séances et les chambres nettoyées.
Finalement, outre certains cas, des règles strictement appliquées et comprises par tous permettent la mise en place de programmes d’utilisation de l’animal en institution à des fins thérapeutiques, dont chaque patient peut bénéficier.
Observations
Cf Rapport Modys pour Fondation A&P Sommer
Les Interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques ou éducatives
Inventaire critique et commenté.
Consutation sur place Centre de Documentation
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