Description
Pet Ownership, Social Support, and One-Year Survival After Acute Myocardial Infarction in the Cardiac Arhythmia Suppression Trial (CAST)
Résumé de l’article
L’association d’animaux de compagnie et la manifestation de symptômes non-cognitifs chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Le support social et le fait de posséder un animal, une forme non-humaine de soutien, ont été associés aux taux de survie de patients ayant souffert de troubles aigus de l’artère coronaire. Les effets indépendants du fait de posséder un animal de compagnie, du soutien social, de la sévérité de la maladie, et d’autres facteurs psychosociaux sur les patients ayant souffert d’un infarctus du myocarde il y a un an, sont examinés de façon prospective. Le processus de suppression de l’arythmie cardiaque a servi de mesure pour produire des données sur un groupe de patients post-infarctus et souffrant d’arythmie ventriculaire asymptomatique. Un travail annexe a permis de fournir des données psychosociales, comprenant le fait de posséder un animal de compagnie, le soutien social, les événements récents de la vie, les projets, l’anxiété, la dépression, les comportements à risque vis-à-vis de l’infarctus, et l’expression de la colère. Les sujets (424 en tout) ont été sélectionnés au hasard parmi des patients en attente de participation à un programme de suppression de l’arythmie cardiaque, et ont permis de compléter l’armature de nos questionnaires sur les informations psychosociales. Les données sur la survie à un an d’un infarctus du myocarde ont été obtenues à partir de 369 patients (87%), dont 112 (30,4%) possédaient un animal et 20 (5,4%) sont morts. La régression logistique indique qu’un fort degré de soutien social (p<0,068) et le fait de posséder un animal (p=0,085) tendent à prédire la survie, indépendamment de la sévérité physiologique du trouble et des facteurs démographiques et psychosociaux. Les propriétaires de chien (87 personnes, dont une est morte) sont significativement moins enclin à mourir dans cet intervalle de 1 an que ceux qui n’ont pas de chien (282, dont 19 sont morts ; p<0,05); de façon importante le soutien social est aussi un facteur favorisant la survie (p=0,065). A la fois le fait de posséder un animal et le soutien social sont des facteurs importants dans la survie, de façon indépendante des effets des autres facteurs psychosociaux et de l’état physiologique. Ces données confirment et prolongent l’idée première des liens entre le fait de posséder un animal de compagnie et le taux de survie parmi les patients souffrant de maladies de l’artère coronaire.
Observations
Cf Rapport MODYS pour la Fondation Sommer
Consultable sur place Centre de Documentation
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