Description
Pet ownership in immunocompromised children – a review of the literature and survey of existing guidelines
Résumé de l’article
2006
Les enfants immunodéficitaires propriétaires d’animaux – une revue de littérature et une enquête sur les directives existantes.
Abstract traduit : On associe la possession d’animaux de compagnie avec des bénéfices à la fois pour la santé physique et pour l’équilibre émotionnel. Néanmoins, posséder un animal peut également représenter un risque pour les patients immunodéficitaires, à travers la transmission de zoonoses. Notre première impression a été celle d’un manque d’éléments documentés dans les informations transmises par les professionnels du soin au sujet de ces risques. Nous avons ainsi produit nous-mêmes un guide documenté et étayé concernant cette question. Une recherche bibliographique utilisant PubMed et des articles variés concernant les zoonoses ont été examinés. Les directives existantes ont été évaluées et un sondage a été réalisé auprès des tous les Centres d’Oncologie Pédiatrique du Royaume-Uni. Il y a un manque de données de niveau 1 et 2 abordant cette question et un besoin très clair d’études supplémentaires ; en particulier, d’études de type Randomised Controlled Trial (RCT). Néanmoins, des thèmes généraux sont apparus et des directives spécifiques ont été produites sur la base de celles produites par les « Centres for Disease Control and Prevention » aux USA. Les agents pathogènes associés aux animaux incluent : Toxoplasma gondii, Cryptosporidium spp., Salmonella spp., Campylobacter spp., Giardia lamblia, Rhodococcus equi, Bartonella spp., Bordetella bronchiseptica, Chlamydia psittaci et les dermatophytes.
Malgré cela, la littérature tendrait à suggérer qu’à l’exception de Bartonella henselae et des dermatophytes, seul un petit nombre d’infections soit en lien avec le contact d’un animal. La majorité des espèces d’animaux de compagnie ne semble pas représenter un risque majeur pour les enfants immunodéficitaires. Quelques animaux, particulièrement les reptiles, devraient être à éviter, à cause du risque élevé de salmonellose. Les directives incluent des conseils généraux sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène, de soin vétérinaire, de nourriture pour animaux, d’achat d’un nouvel animal de compagnie et de restrictions liées à l’âge. Les professionnels de santé devraient activement se renseigner sur les animaux de compagnie et proposer des conseils, des informations pratiques précises sur la façon de réduire au maximum le risque d’infection. Cependant, on ne doit pas négliger les bénéfices globaux du lien humain/animal. Avec un traitement approprié et une gestion saine, les patients immunodéficitaires pourront continuer à apprécier les bénéfices significatifs de la possession d’un animal de compagnie.
Observations
Cf Rapport Modys pour la Fondation Sommer
Consultable sur place Centre de Documentation
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