Description
Mon chien, ma bataille : lorsque l’animal devient le moteur de la réinsertion de son maître
Observations
Prix Marie-Claude Lebret – Lauréate 2016 –
Mémoire de fin d’études Travailleur Social
Les personnes Sans Domicile Fixe (SDF) caractérisent la pauvreté dans sa dimension la plus aigüe. Sans logement, mais également majoritairement sans famille ni travail, leurs liens avec le « reste du monde », sont rares. Certains d’entre eux, principalement des jeunes, ont trouvé un allié pour faire face à cette extrême exclusion :
partager le quotidien avec un ou plusieurs animaux, bien souvent un chien. Or, les structures d’aide et d’accueil, notamment celles spécialisées dans l’accompagnement des SDF, n’acceptent presque toutes pas la présence d’un animal entre leurs murs. Au fil des
années et des refus à répétition, ces jeunes SDF propriétaires de chien(s) se sont écartés de ces institutions, pourtant chargées de leur accueil. Conditions d’hygiène et de sécurité, non-compatibilité avec la vie en collectivité, les raisons évoquées afin de justifier ce rejet
sont nombreuses et concevables. Cependant, bon nombre de professionnels, dont les travailleurs sociaux, s’étant intéressés de plus près au mode de vie de ces jeunes ont observé le fait que le bien-être de leurs animaux est souvent le motif qui les pousse à essayer de se sortir de la rue. Nous sommes aujourd’€™hui à un tournant dans l’accompagnement social proposé à ces jeunes : comment adapter les modalités d’intervention afin que public et institutions soient satisfaits ?
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