Description
L’animal en institution, état des lieux
Résumé de l’article
2000
L’animal en institution, état des lieux
Pas d’abstract. Résumé :
Il y a six ans, l’Afirac (association française d’information et de recherche sur l’animal de compagnie) et l’Adehpa (association des directeurs d’établissements d’hébergement pour personnes âgées) ont lancé une enquête nationale auprès des institutions permettant de dresser un état des lieux de la place de l’animal en institution et objectivant les problèmes posés. Sur 7000 questionnaires adressés, 1000 sont revenus aux enquêteurs. 66,6% des maisons de retraite et 76% des logements-foyers accueillent des animaux en leurs murs. A l’inverse, entre 10% et 15% leur ferment strictement leurs portes. Du côté des détracteurs, l’argument qui prévaut est surtout lié à une forme d’immobilisme : on ne fait pas rentrer l’animal dans l’institution, car on ne l’a jamais fait. Du côté des défenseurs, ce sont les bénéfices observés par ce type d’expériences qui sont mis en avant, au premier rang desquels on trouve les bénéfices psychiques. Ce qui apparaît indispensable à ces mises en œuvre c’est la question de la réglementation, de la mise en place de protocoles encadrant les rôles de l’animal, du soignant et du résidant. Malgré ces efforts, l’animal en institution reste souvent un sujet tabou, rarement mis en avant sur les brochures des institutions ou discuté en entretien d’entrée entre futurs résidants et directions d’établissement. Les établissements d’hébergement sont des lieux de vie. A ce titre, les résidants doivent se sentir chez eux. L’animal joue un rôle dans ce sens. En créant de l’imprévu et de la sociabilité, l’animal en institution est le symbole d’une rupture avec l’hospice des années soixante.
Les chiens et les chats de compagnie sont les animaux phares de ces incursions en institution, bien que l’on trouve aussi des poissons et des oiseaux. En institution, il y a 3 types de présence animale : l’animal personnel, adjoint à un résidant valide, est accepté sous condition qu’il ne perturbe pas la vie des autres résidants ; l’animal collectif, qui joue un rôle de mascotte et à qui sont attribués des référents (au sein du personnel et des pensionnaires), profite à tout le monde ; l’animal visiteur, qui vient de temps en temps, est une version moins développée.
En bref, il s’avère que l’arrivée d’un animal est d’autant mieux acceptée que le projet a fait l’objet d’une réflexion et d’un engagement collectifs. L’intérêt est de faire de cette présence un « plus ».
Observations
Cf Rapport Modys pour la Fondation Sommer
Consultation sur place, Centre Documentation
Avis
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