Domestic Animal Visitation as Therapy with Adult Home Residents

Résumé de l’article

1985

Les visites d’animaux de compagnie comme thérapie auprès de résidants adultes en institution.

Pas d’abstract.

Résumé :

Cet article retrace les éléments d’une expérimentation menée auprès d’adultes en institution. 2 institutions d’une trentaine de lits chacune ont permis d’évaluer les effets de la présence occasionnelle des animaux sur des malades psychiatriques âgés.

Les bénéfices de l’introduction des animaux à l’intérieur des établissements de soins ont été décrits par différents auteurs (Levinson, Corson, Brickel, Fields, Robb, Friedmann…), qui leur reconnaissent des effets probants sur la santé et plus largement sur la qualité de vie. La trame conceptuelle qui unit ces contributions est celle de l’adaptation (Riehl et Roy). La personne est un être bio-psycho-social en interaction permanente avec un environnement changeant. L’utilisation de l’animal domestique est, dans ce cadre, un moyen d’intervenir sur les mécanismes d’adaptation à l’environnement.

L’expérimentation réalisée et relatée dans cet article s’appuie sur la contribution consentante de 40 personnes, résidantes de ces deux maisons pour adultes (ndt : « adult home residents ») et majoritairement âgées. Des entretiens directifs et des observations non-participantes ont été menés auprès de ces personnes, avec l’objectif de renseigner 9 éléments d’observation différents, et leur différentes variations selon qu’on les observe dans le groupe expérimental ou dans le groupe de contrôle. La méthode utilisée est celle d’un protocole « pré-test/post-test » dont la variable est l’introduction de l’animal. Ainsi, tous les mercredis pendant 3 heures et ce pendant 8 semaines, 6 chiens ont été introduits auprès du groupe expérimental, alors que le groupe de contrôle permettait d’évaluer les réactions à la non-introduction de l’animal.

Les résultats indiquent que les éléments d’observation ont beaucoup plus variés pour le groupe expérimental que pour le groupe de contrôle. Ainsi chez le premier, on observe des améliorations significatives pour 7 éléments (dans l’ordre décroissant : interaction sociale, fonction psychosociale, satisfaction de sa vie, fonction mentale, dépression, compétence sociale, bien-être psychologique) et moins probantes pour les 2 restants (soins apportés à son corps, évaluation personnelle de sa santé).

Cette étude permet deux choses : 1) démontrer les bénéfices de l’introduction des animaux auprès de populations ayant besoin de soins ; 2) promouvoir des actions facilement réalisables (comme les visites hebdomadaires) par des associations par exemple, à moindres frais et avec des résultats probants sur la qualité de la vie.

Observations

Cf Rapport Modys pour Fondation A&P Sommer

Les Interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques ou éducatives

Inventaire critique et commenté.

Consutation sur place Centre de Documentation