Description
Animal-facilitated therapy : Overview and future direction
Résumé de l’article
1986
La thérapie facilitée par les animaux : « point d’étape » et future direction.
Pas d’abstract. McCulloch débute son propos par une précision terminologique : bien que le terme “Pet Therapy » soit très employé, celui qui recouvre bel et bien les potentiels thérapeutiques et les animaux mis en présence est reste « Animal-Facilitated Therapy. » Toute l’introduction de l’article est un état des lieux des insuffisances et des manques liés à la pratique de l’A.F.T. : manque de connaissance des effets psychologiques, physiologiques des relations avec les animaux, et manque de spécification concernant le type de relation qui est mis en œuvre.
L’auteur propose ensuite de faire le tour des jalons de l’A.F.T. ; en commençant par l’historique de sa mise en pratique dans des institutions. Ainsi, il cite William Tuke en 1792, qui dans son approche non carcérale et humaine de la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux, avait inclus des animaux au sein de son établissement de soin. De la même manière, l’institut mental de Bethel en Allemagne avait, dès 1867, mis les animaux comme éléments centraux de l’environnement de soin. En 1942, l’Armée de l’Air américaine avait mis en place un programme d’activités thérapeutiques autour de l’animal pour les soldats convalescents. En 1966, c’est en Norvège que fut initié des programmes de thérapie incluant l’animal : thérapies plutôt axées sur la réhabilitation physique. L’auteur déplore que, pour ces exemples connus, on ne possède aucune donnée chiffrée concernant les résultats de ces initiatives.
McCulloch se penche par la suite plus longuement sur les travaux de Levinson, Corson & Corson et Lee. Levinson dans un premier temps expérimente l’utilisation de son chien comme d’un « objet transitionnel » et d’un point de passage entre le patient et le thérapeute. La relation à l’animal est une relation rassurante pour les enfants introvertis, une relation qu’ils pensent pouvoir contrôler bien plus que celle qui pourrait s’établir directement avec le thérapeute. Intéressés par ces travaux, Samuel et Elizabeth Corson transposèrent le protocole de Levinson dans un établissement psychiatrique et confirmèrent l’importance de l’animal dans la construction d’une relation non-verbale et tactile, qui pourra se transformer en relation verbale avec le thérapeute. De la même manière, David Lee expérimenta l’utilisation de l’animal dans une institution pour criminels malades mentaux et nota d’énormes améliorations dans le comportement de ces derniers, entre eux et avec le personnel.
Observations
Cf Rapport Modys pour la Fondation Sommer,
Consultation, sur place, Centre Documentation
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