Description
Animal Companions and one-year survival of patients after discharge from a coronary care unit
Résumé de l’article
1980
Les animaux de compagnie et le taux survie (suivi sur un an) chez des personnes ayant eu une maladie cardiovasculaire.
Pas d’abstract.
Résumé : Partant du constat que la densité des relations sociales et de la présence d’un entourage proche avait une influence sur la durée de la vie humaine, les auteurs se proposent d’étudier le lien entre taux de survie chez des personnes ayant eu affaire à une maladie cardio-vasculaire et la possession d’animaux de compagnie. Les auteurs signalent qu’à leur connaissance cette étude est une première (l’article date de 1980). La population étudiée se compose de 96 personnes (29 femmes et 67 hommes), souffrant soit d’infection du myocarde (Myorcardial Infection) soit d’angine de poitrine (Angina Pectoris). Les participants ont passé un examen médical et des questionnaires destinés à déterminer leur condition physique et leur environnement social (et en particulier, s’ils possédaient des animaux de compagnie.) Un an après ces tests, les participants ont été contactés : 14 d’entre eux étaient décédés ; ces décès ont été étudiés à travers différents rapports médicaux. Parmi ceux-ci, 11 ne possédaient aucun animal. Parmi les personnes toujours en vie, 50 possédaient un animal ; contre 28 qui n’en avaient pas. Pour les survivants, il a également fallu construire un système statistique d’évaluation de l’évolution physiologique (« physiological severity index »). L’analyse statistique multi variée montre un lien significatif entre la possession d’un animal de compagnie et la survie. De plus, ce n’est pas uniquement la possession d’un animal en tant que substitut à la compagnie humaine qui rend ce lien significatif : les personnes chez qui ce lien a été remarqué ne sont pas forcément des personnes isolées socialement. Ce lien reste, pour les auteurs, encore inexpliqué : il y a méconnaissance des mécanismes qui régissent les relations entre les humains et leurs animaux de compagnie. Quelques pistes sont ébauchées par les auteurs pour expliquer le lien entre possession d’un animal et bénéfices pour la santé humaine : le mode de vie « réglé » qu’implique le fait de partager sa vie avec un animal par exemple ; ou encore le caractère non ambiguë des sentiments exprimés par l’animal comme une source de confort émotionnel pour l’humain ; on pointe également les possibles effets physiologiques du contact avec l’animal (l’effet de la caresse notamment – effet qui, à l’époque, n’avait pas encore été étudié.) ; de la même façon, l’animal peut être source de relaxation (en tant que focalisateur de l’observation ou en ce que sa compagnie n’implique pas nécessairement l’usage de la parole).
L’article conclue en invitant à la généralisation de l’étude des effets de la possession d’animaux sur la santé ; et plus particulièrement, les auteurs insistent sur le fait que, jusqu’alors, les études de ces effets s’étaient concentrées sur les personnes souffrant de troubles mentaux et/ou les personnes âgées : ils suggèrent ainsi que l’on porte, sous cet angle là, un intérêt plus accru aux personnes souffrant de maladies cardio-vasculaires. Ils soulignent en effet que la présence animale est une source peu onéreuse et peu risquée de confort pour ces personnes.
Observations
Cf Rapport Modys pour Fondation A&P Sommer
Les Interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques ou éducatives
Inventaire critique et commenté.
Consutation sur place Centre de Documentation
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